Il y a tellement de mots utilisés pour nommer mon métier. Certain.e.s les utilisent en conscience de la chose, d'autres non. Certain.e.s trouvent ce métier dégueulasse, d'autres éthique.

 

Parmis la masse d'individu.e.s que j'ai pu croiser, réellement ou virtuellement, j'ai vu beaucoup de choses qui reviennent. Des idées, ancrées, sur mon métier ou mes clients. Comme quoi ce sont des hommes dépassés, vulgaires, irrespectueux, frustrés, limités, tristes, horribles, sans aucun état d'âmes. J'ai même croisé des personnes qui percevait forcément les clients comme des violeurs.

 

 

 

Alors pourquoi ne pas éclairer un peu cette part d'ombre ? Ces coulisses que tout le monde semble fantasmer ou connaître comme sa poche, convaincu.e.s par des évidences non apportées par une expérience personnelle.

 

 

En parallèle de l'écriture du "Journal de Bord d'Awen ; Petit-Arbre ; Lama ; P.A.A.I. ; Ajna ; Sirenarbre ; Osmose ; Inspiration, et tout autres noms donnés et-ou ressentis", je te présente mon deuxième ouvrage intitulé : "Mes conversations en tant que travailleur du sexe"

 

Dans ce dernier, je te partagerais, en tant que Putain, certaines de mes conversations. Ce ne sont pas toutses des clients. Mais toutes ces conversations ont un rapport avec mon travail.

 

J'ai choisis les conversations les plus intéressantes, qui ne se limites pas à "Salut, tu me montres tes photos ?"

 

Sache néanmoins que ce genre d'échanges est évidemment très présent et très chronophage. En effet, c'est une grande partie de notre travail. Cette sorte de secrétariat dans le vide, durant lequel nous passons énormément de temps à discuter pour en arriver à rien, ayant perdu notre temps alors que nous aurions pu l'utiliser pour trouver quelqu'un.e de sérieux pour diminuer notre précarité.

 

Non, je t'épargne ces échanges là, car crois-moi, ils sont bien ennuyants.

 

Mais il n'y a pas que cela. Et c'est ce reste que je te partagerais. En espérant que cela t'apportera lumière sur des choses que peut-être malgré toi, tu ne connais sûrement pas.

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Et qui sait ? Sera-t'il possible qu'après avoir lu cet ouvrage, ton regard envers les travailleur.euse.s du sexe et leur client aura évolué ? Je l'espère doucement, presque secrètement, car je trouve que l'évolution est quelque chose de joli.

 

 

Garde en tête en découvrant ces dialogues, et ne l'oublie pas, que chaque humain.e à sa propre histoire, qui l'aura amené à communiquer comme iel le pourra. Aussi, en temps qu'humain.e, et même dans le cadre de communication virtuelle, nous n'échangeons pas tout le temps de la même manière. Derrière notre écran, nous avons des émotions, des sentiments.

 

Tu me lira dans des beaux jours, et dans des moins lumineux. Des "Je suis heureux d'envisager ton existence" à "J'ai besoin de thunes" en passant par des "Je suis fatigué d'expliquer quarante fois la même chose".

 

Ce que je veux dire, c'est que les façons de s'exprimer sont aussi diversifiées que les émotions de l'instant.

 

Ne l'oublie pas, chèr.e lecteur.trice.

 

 

Côté explicatif, les dialogues que je vais te partager sont des dialogues de sites de rencontres. Là où je raccolle. J'y suis sous plusieurs pseudo : "Petit-Arbre" ou encore "CyberA". Je pense que tu sais comment marche une conversation virtuelle. Certains messages sont un peu en décalés, mais je suppose que tu me comprends : quand un message répond à un autre mais qu'entre temps un autre message a été exprimé. On pourrait appeller ça "un format chat".

 

 

J'ai choisis de laisser les pseudos et la date pour avoir quelques informations en plus : Un pseudo peut-être trompeur, une date pose un repère temporel. Et les pseudos, de plus, limite la déshumanisation de mon interlocuteur, et peut peut-être dévoiler un peu plus qu'un rien aseptique. 

 

 

Mais je pense avoir assez parlé. Désormais, je te laisse découvrir mon travail.

 

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Voila comment se passe l'avant-sexe, les débats, et toutes discussions qui touche à ce charmant sujet qu'est la puterie.