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Ma réponse à la vidéo du Studio Lacan: "La fabrique de l'enfant trans" 🙄

Dernière mise à jour : 31 mai 2022



Voilà la vidéo : https://youtu.be/D7Ju43F55ZM


Ça s'appelle "la fabrique de l'enfant trans", j'te laisse imaginer le niveau. Et le taux de violences existant dans le discours. TW : transphobie.


J'ai voulu commenter, mais youtube m'en a empêché car apparemment, mon commentaire possédait un "invalid argument".


LOL.


Du coup, je fais de mon commentaire réponse un article.


Voilà du coup, il est plutôt visé pour les personnes ayant faite cette vidéo. Pour leur apporter une réponse. Donc il est pas forcément compréhensible pour les personnes n'ayant pas vu la vidéo.


Quoi que, en vrai, on a l'habitude de discours donc on devine facilement l'idée qu'il y as derrière.


Mais voilà, c'est rédigé comme un commentaires réponses youtube quoi :




"Oulalala. Alors déjà, vous parler d'une nouveauté, mais vous vous êtes renseigné sur l'histoire des personnes trans genre ? On dirait pas, ça commence bien. Les réseaux sociaux ! Ah okkk ! Bon bah du coup, quand vos enfants de très jeune âges vous parle de transidentité, dites leur d'arrêter les réseaux sociaux 🤪 oui même quand iels ont 5 ans 🤪 alala. Sur les réseaux sociaux, les gens témoignent du bonheur qu'amène leur transition. Puis iels partagent des conseils sur la marche à suivre. Iels ne promettent pas un monde meilleur, iels partagent le sentiment d'émancipation qu'iels vivent suite à leur transition. Personne n'invite les autres à s'isoler de sa famille. Par contre, nous sommes solidaires car nous savons que les familles rejettent de manière violente les réalités des personnes trans, ainsi que ces dernières. Cette vidéo lutte t'elle contre les violences provenant des familles ? Et vous parler d'endoctrinement ? Et l'endoctrinement hétérosexuel vous en parler ? Les preuves sont partout autour de vous hein. Ah non, vous n'en parlez pas. C'est donc déjà bien clair qu'il s'agit en fait de vous, qui défendez une idéologie, visiblement. Sans vous en rendre compte, évidemment. Le language évolue de base. Et on parle d'assignation de genre, pas de sexe. C'est quand même la base. Assez flippant que vous osiez parler du sujet du coup. MDR "utiliser le prénom garçon et imposer le" 😂 Non mais factuellement, le prénom nous est imposé dès la naissance en fait (et le genre aussi, et la notion de genre aussi, et plein de chose). C'est décidé sans notre accord, et donc imposé. De manière générale et au delà de notre identité de genre, nous devrions avoir le droit de nous approprier notre prénom, de le choisir et de "l'imposer". MDR, la prochaine fois qu'une personne se présentera avec son prénom, je lui répondrais "non je refuse que tu t'impose, désolé, je t'appellerai comme ça, voilà bisou". Fiu mais le lvl là. Cette vidéo date de mai 2022 svp. Euh.. En quoi se baser sur le ressenti est problématique si la personne fait des choix pour elle même en fait ? Interroger, discuter, avoir des réflexions sur la notion de sexe et de genre : mais oui en fait, à 300%. Mais avec nous en fait ! En accueillant radicalement la diversité de nos vécus et de nos perceptions en fait. Pas en nous présentant comme sectaires et en vous érigeant comme supérieur.e.s sur un sujet que vous ne connaissez pas. Sur une trajectoire existencielle que vous n'avez pas vécue. Vous demandez un brin d'humilité, de recul, et de bon sens, est-ce trop ? Je ne vous jugerais pas si vous n'en avez pas la capacité, mais si c'est le cas.. Je sais pas peut-être prenez une pause et lisez plus et mieux. Et oui désolé, nous ne priorisons pas l'autorité parentale et l'exercice du travail des professionnel.le.s au dessus de nos vies. Peut-être, d'ailleurs, serait-il intéressant que nous discutions de l'importance de ces choses et de leur objectifs premiers parce que bon là euh...


Euh what... Vous voulez le bien des personnes transgenres en dénonçant celleux qui prennent la parole en étant transparent.e.s sur leur vécus comme étant des activistes sectaires ? Mais euh... On vous a appris quoi dans vos études ? Y'a t'il un module sur le temps ? L'époque ? L'évolution ? Les conséquences que cela implique ? Et puis sur la notion de constructions de perceptions ? Et d'individualité d'existence ?


Vous avez du taf à faire. Vous semblez analyser la transidentité comme étant un phénomène récent qui a fait "pouf" d'un coup. Mais renseignez-vous. Les vécus trans existent depuis longtemps et, oui, grâce à la possibilité de communication que nous offre internet, on en parle plus visiblement. C'est juste logique et comme beaucoup d'autre chose.

"c'est un peu trop suspicieux quand on veut trop le bien de quelque d'autre" Je pourrais comprendre l'idée de cette phrase, dans le sens ou : politiquement on nous manipule, ou alors : vouloir le bien de quelqu'un.e d'autre en lui imposant ce qu'on considère être le bien, sans l'inclure dans ce processus. Néanmoins, vous l'entendre dire sur ce plateau, et entendre les rired qui s'en suit, me terrifie plus qu'autre chose. Comme si vous appuyiez sur le fait qu'on ne peut vouloir du bien sincèrement sans vouloir abuser. Ça m'a juste fait peur.


La multiplication des demandes de transition posent problème ? À qui ? Et pourquoi ? Vous n'avez pas développé. Répondre direct par une solution qui se sait faire du bien aux personne concernées ? C'est un problème ? Ça me paraît juste logique en fait hein.


Après il faut quand même en parler oui. Mais comme de tout en fait hein.

Mais respectueusement. C'est censée être votre travail non ? Peut être que je me trompe. Que je suis naïf. Que le travail des psys, c'est d'imposer et de modeler une façon de pensée et de percevoir selon leurs idéologies, crée par leur propre trajectoire existencielle qui s'est aussi formée dans une époque passée où n'existaient pas les mêmes choses. Merci d'être clair.e.s sur votre positionnement quand aux objectifs que vous considèrez centraux dans vos activités.


Vous parler de l'enfant comme si l'adulte était supérieur.e au niveau de sa détention de la vérité, sous prétexte que ce.tte dernièr.e aurait vécu plus de temps et de constructions basées sur sa trajectoire existencielle unique.


J'espère que vous aurez la capacité d'interroger cela, aussi pour vous même.


Puis vous parler de détransition, et des personnes qui continuent leur chemin d'exploration du genre, en prenant donc une direction que l'on pourrait percevoir comme opposée. Puis vous affirmer que nous affirmons qu'iels sont des "traîtres à la cause". Soyons clair.e.s : si ces dernières n'osent pas parler, c'est pas parce qu'on va leur crier dessus. Si ces dernièr.e.s n'osent pas parler, c'est parce que les personnes trans sont rejeté.e.s, non respecté.e.s, et violentés, car nous n'abordons pas les notions de genre et de transition avec un accueil radical et inconditionnel de la pluralité des récits concernés par ces notions. C'est cela qui crée la peur. Si nous étions dans cet accueil, nous pourrions parler de transition et de mouvement dans le genre de manière paisible, saine, inclusive, et mature. Et cela inclurait tout sens de mouvement.


Vous parler ensuite de la "dangereusesité potentiel de répondre au désir de l'enfant de manière réflexe".


Je pense que le désir de l'enfant devrait être réalisé si c'est possible, tant que ce désir ne fait de mal à personne.


Cela ne veut pas dire qu'il n'est pas impoetant d'en discuter.

"L'enfance est irréversible".

Qu'est-ce qui est arrivé dans la vôtre d'irreversible pour que vous soyez ici en train de dire ce que vous dites sur ce plateau ?


"L'enfant a dit de quelle genre il était et il ne peut plus revenir en arrière" ? Ah oui ? Vous dites ça juste après avoir parler de détransition, ça m'interroge beaucoup. Ensuite : la vie évolue constamment. On avance toujours. On est pas "bloqué.e" dans un processus de transition. On avance et on construit dessus.


Comme toutes les persones qui existent et sont en vie : on avance et on construit sur nos expériences ET sur les constructions-conséquences entraînées par ces dernières. Et ce depuis le début de notre existence.

"Ça a démarré avec le film "petite fille"" Ah oui ? Et l'existence de ce film, elle a démarré avec quoi ? Avez vous conscience que tout ce qui existe n'est que causes et conséquences et de ce que cela veut dire ?

Ce film n'est pas un symptôme omg. C'est une conséquence de réalité, et même de réalités, qui s'exprime publiquement.



Waaaa "le ressentisme". Il fait faire une émission télé là. "Le ressentisme, les dangers de l'auto-determination" Vous êtes suivi.e.s par des professionnelles de santé mentale pour explorer le fait de percevoir l'auto-determination comme dangereuse ? Tenez nous au courant si vous le voulez bien.

C'est "consternant de suivre son affect et ses ressentis" ? Je suis honnêtement désolé pour vous. Désolé que vous ayez grandi à une époque et que vous ayez vécu des choses qui vous ont entraîné à dire cela avec autant de certitude.

Mdrrrr "je suis un oiseau" 😂


Iels ont parler du fait qu'on puisse s'identifier comme un oiseau. Jpp.

Bon ok allons dans ce sens si vous voulez hein, genre plongeons dedans hein 😂 Dans l'idée que nous ayons les capacité de transformer l'humain.e en oiseau sans atteindre à sa vie, en quoi cela poserait problème concrètement ? Et oui. Vous vous attendiez pas à cette question hein ! Mais même si elle est assez tirée par les cheveux, c'est clair (mais bon , c'est vous qui abordez le sujet hein), je serais intéressé.e par votre réponse.


J'espère qu'elle sera profonde. Et que vous porterez un regard psychanalytique sur l'origine de votre réponse.

Ça parle d'atteinte sur le corps, j'espère que vous savez ce que vous mangez, ce que vous respirez, ce que vous regardez etc etc etc. Vous parler de mutilation et c'est un terme bien violent, mais soyons clair : on se "mutile" si on veut. Et on transforme notre Corps comme on veut.


Ou en tout cas on devrait pouvoir le faire. Ça nous concerne. Ça concerne notre expérience de notre corps, et de notre vie.


On peut être ouvert.e ou non à échanger autour de nos ressenties et de nos choix, mais le pouvoir décisionnaire sur nos corps et nos vies, ne devraient appartenir à personnes d'autres que nous-même. Après vous parlez d'études mais je les ai pas lu. Bon après les études qui sont faites sur un échantillon donné de gens et qui se font étendardes contre l'unicité de la diversité des trajectoires existencielles, on connaît. Et perso, je trouve pas ça ni convainquant, ni sain. Ensuite, vous vous percevez comme lanceur.euse.s d'alerte, mais de quoi ? Contre quoi ? Les personnes trans millitantes peuvent aussi être reconnu.e.s comme lanceur.euse d'alerte contre un système qui lutte contre la liberté de se déterminer et de se définir, et contre le respect des droits fondamentaux qui devraient être acquis au niveau de ce sujet, etc etc Fin bin voilà quoi. Mais vous avez le droit de vous auto-determiner comme lanceur.euse.s d'alerte si c'est votre ressenti, aucun soucis. Faudrait p'tetre juste qu'on discute mieux, avec une diversité plus grande sur les plateaux. Car tout ça me paraît pauvre, non convaincant, et triste. Mais sans jugement, faut d'abord qu'on dépasse nos peurs, nos projections, etc... Comme d'hab.


Une suite de débat en conférence autour de "je suis ce que je dis" ? Quelle opportunité pour inviter un panel de personne ayant un point de vue différent ! On espère que quand iels diront ce qu'iels pense, iels garderont en tête leur relation à ce qu'iels seront en train de dire. Et voilà je me suis arrêté là.


J'ai pas écouté la dernière partie sur Lacan car je me suis dit que ça sortait du sujet et que j'avais déjà bien enduré"

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