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Traversée intellectuello-spatiale dans mon cerveau et ma vie.

Mercredi 18 Mai 2022


J'ai besoin de me couper de toute interaction sociale. J'ai besoin de me créer une bulle indépendante de ce flot d'humain.e qui traverse sans conscientiser leur traversée. Et je m'interroge de ce que cela voudrait dire, si c'est un miroir. Comment est-ce que je conscientise la mienne, de traversée ? J'ai l'impression que j'en suis consciente, quand même, au vu de ce que je ressens, analyse, et exprime. Mais j'en suis quand même arrivée à me dire que je n'étais pas vraiment vivante et incarnée. Alors quel sens à exprimer si je ne suis même pas vivante ?



Pourtant, je suis vivante. Je vis. Intensément. J'ai l'impression que même morte, je suis plus vivante que le reste. Tout en me disant que je la sens bien, en moi, parfois, cette membrane increvable de cellophane qui me retient dans ma mentalité, et m'empêche de lâcher-prise, et à un certain point de me sentir incarnée, dans la matérialité. Comment pourrais-je prétendre à être plus en vie que n'importe qui ? À quel point suis-je théorique ? Le suis-je vraiment ? Dans quels espaces suis-je théorique ? Dans tout ce que je ne connaîs pas, et tout ce que je n'ai pas vécu. Je suis limitée à ma trajectore existencielle, Mais c'est le c'est cas de toustes, Sommes-nous toustes des êtres théoriques ? Posons-nous toustes un regard théorique dans certains espaces, sur certaines situations, envers certaines idées ou fonctionnement (etc...), car ce dernier est limité par ce que nous connaissons et avons vécu ? Quel est mon besoin ? Quel est mon besoin en revenant de l'espace ? Ah oui ! M'isoler des autres. "J'ai besoin de me créer une bulle indépendante de ce flot d'humain.e qui traverse sans conscientiser leur traversée." Pourquoi je fuis les personnes ne conscientisant pas le fait d'être comme je le conscientise ? Pourquoi ais-je besoin d'être comprise ? Pourquoi j'ai peur ? Et hop. Mon cerveau tourne direct sur les émotions. "Je dois apprendre à acceuillir toutes les émotions". Comment le faire en m'isolant des autres ? En même temps, même seule, on émotionne. Acceuillir mes propres émotions ? Arf. Arrêter d'écrire, ressentir plus ? Arf. Nous sommes toustes en vie. Si tu me lis, c'est que tu l'es. C'est quoi être en vie ? Je crois que nous sommes toustes des fonctionnements intérieurs, des constructions, des barrières, des histoires, des expériences, des ressentis, des réactions, des sentiments, des souvenirs (etc...), façonné.e.s par la vie que nous avons vécu. Pour moi, nous représentons toustes notre trajectoire existencielle. Je ne peux pas définir mon identité comme étant autre que "moi/ma trajectoire" car c'est comme cela que je perçois le fait d'exister. Ça paraît individualiste et ça l'est. Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas de perception collective, ou même universelle. Ça veut dire que je me considère comme trajectoire. Et que je considère l'autre comme trajectoire aussi. Et qu'entre les deux, la notion de valeur, pour moi, n'existe pas. C'est pour ça que je lutte pour un monde où chacun.e est conscient.e de cette notion de trajectoire. Pour un monde de paix se basant sur le fait de respecter la vie. Sauf que c'est complètement idéaliste. Et ça me fait mal de me dire que nous considérer comme des trajectoires de vies égales est idéaliste, alors que je le considère comme devriant être le minimum syndicale. Et en même temps, what ? Mon idéalisme ne serait pas un danger par hasard ? Chercherais-je à imposer à chacun.e de considérer l'autre commes trajectoire égalitaire ? Est-ce qu'on a toustes envie de ça déjà, profondément et réellement ? La réponse est sous mes yeux. Pourquoi je fais genre ? Alors, j'ai besoin de m'isoler. Je ne veux plus être en contact avec des êtres. Cette claque fataliste me blesse. Elle attaque mon espoir à la racine. Mais je vais devoir grandir. Parce que c'est pas comme ça que la claque arrêtera de claquer. Que c'est pas comme ça que je vais être vivant.e, en me prenant des claques constantes, et en tombant dans la poussière sans riposter. Je vais devoir me faire du bien. Me traiter comme comme un roi, et porter mon armure de Lion. Je vais devoir me transcender plus profondément. Je dois commencer par mon regard, et ma voix. Et c'est pour ça, que je dois m'isoler. Je dois intégrer mon corps d'une manière plus matérielle. Et c'est pour ça que je dois m'isoler. Moi-même m'oblige à un tête-à-tête avec ellui. Et alors, sûrement, il ne me restera plus qu'à abandonner mon espoir, en me détachant de cette idée de "sauver le monde en l'invitant à considérer l'autre comme égale", pour vivre pleinement. Arrêter d'être blessée par des trajectoires différentes en pensant prétendre considérer chacun.e d'être comme égale (mdr, la blague). Et commencer par arrêter de juger la mienne (ok). Arrêter d'être aussi radicalement dramatique. Arrêter d'écrire. Arrêter d'arrêter. Arrêter d'arrêter. V I V R E . *Jingle musique de définition" "Vivre Apprenez à prononcer Verbe intransitif (SUJET : PERSONNE, ÊTRE VIVANT) 1. Être en vie ; exister. Exemple : La joie, le plaisir de vivre. 2. (AVEC UN COMPLÉMENT DE DURÉE) Avoir une vie d'une certaine durée. Exemple : Les éléphants vivent longtemps. Verbe transitif (SUJET : PERSONNE) 1.Avoir, mener (telle ou telle vie). Exemple : Vivre sa vie. 2. Éprouver intimement, réellement par l'expérience de la vie. Exemple : Vivre un grand amour. " Bon. Salut !



Et puis voilà ! J'ai finis mon article, et je l'ai partagé sur Facebook.


J'ai noté, un peu blasée "Nouvel article de raccontage de vie".


Qui ça intéressera de toute façon ?


C'est juste mon besoin de validation.


Puis j'ai trouvé ça jugeant, alors j'ai repris mon écriture :


Prenons l'hypothèse que le regard que je pose sur moi dépend de l'intégration du pire regard qu'à un jour posé un.e autre sur moi. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je laisse ce regard m'atteindre, mais surtout, pourquoi je le priorise. Je me connais mieux que personne, car je me vis, et je me suis vécu. Je dois rebâtir ma confiance en moi. Ce ne va pas être une mince affaire, de le faire et de garder un amour inconditionnel pour l'autre. Ou peut être qu'au contraire, mon amour pour l'autre n'en sera que plus renforcé. Je dois re-prioriser un rapport d'amour entre moi et moi-même. Il a été attaqué. Par l'autre, et avec ma complicité. Peut-être que je suis restée exposée de manière transparente trop longtemps. Que c'est un stade que je n'ai pas dépassé. Ça fait combien du temps que je suis nue, dans cette pièce ? Que faire ? Que faire ? Dans ma tête je me confuse dans les méandres, je me contredis puis abandonne constamment. Et je reste là à être nue, pleine d'espoir que ça brille, mais la tempête me fouette. Il faut que je m'isole. Je voyage dans ma tête dans tout les sens. Il faut que je m'isole. Que je mange bien et fasse du sport, et que je regarde des histoires de romances gays pour me caresser l'âme. Et que je maîtrise mes putains de pensées. NAN IL FAUT QUE JE M'AIME COMME JE SUIS !!

Je dois m'isoler pour apprendre à m'aimer.


Première étape. "C'est Ok d'être mes pensées."



C'est mon fonctionnement, ça veut pas dire que je ne peux pas faire de mouvements d'évolution avec et en son intérieur, mais c'est comme cela que je fonctionne et il va falloir faire et être avec.


"Pourquoi j'ai besoin de me sentir comprise ?"

Pour qu'une personne comprenne mon fonctionnement, il faudrait qu'elle ait vécue ma vie Aller.


... En cours...


À plus tard ! PS : Et tout va bien : je traverse juste ce que je traverse.


Je ne sais pas/ne veux pas le garder pour moi, c'est tout.

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